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Acheter pour louer rentable : les étapes clés pour vivre de l’immobilier

Acheter pour louer rentable : les étapes clés pour vivre de l’immobilier

Manuel Ravier
Article rédigé par
Manuel RAVIER
Co-fondateur
Temps de lecture 10 minutes
Publié le
17/6/2025
Acheter pour louer rentable repose sur une stratégie structurée : ville ciblée, bien adapté, calculs précis et gestion rigoureuse.

Le secret des rentiers ? Ils ont appris à acheter pour louer rentable avec une stratégie claire. Rien n’a été laissé au hasard. Ils n’ont pas compté sur la chance, ni sur un coup de cœur. Ils ont suivi un plan précis, pensé chaque achat comme une étape vers la liberté financière. Et vous pouvez faire pareil.

Acheter pour louer rentable, ce n’est pas réservé à une élite. C’est une compétence qui s’apprend. Il faut connaître les bons emplacements, choisir le bon type de logement, calculer la rentabilité, optimiser la fiscalité. Et surtout, éviter les erreurs qui coûtent cher. Si vous rêvez de revenus passifs, d’indépendance ou même de devenir rentier, alors il est temps d’agir. C’est ici que tout commence. Formez-vous, structurez votre projet, investissez intelligemment.

Choisir la bonne ville pour acheter et louer rentable

Acheter pour louer rentable commence toujours par cette question : où investir ? Ce n’est pas parce que vous habitez dans une grande ville que c’est là que vous devez acheter. La rentabilité ne se trouve pas là où les prix flambent, mais là où les loyers restent élevés par rapport au prix d’achat. L’objectif est simple : viser un bon rapport prix/m² vs loyers. Si un bien vous coûte cher à l’achat mais ne se loue pas bien, votre rendement sera faible, voire négatif. Vous devez donc repérer les villes où ce ratio est favorable.

Ces villes secondaires qui offrent une rentabilité étonnante

Contrairement aux idées reçues, ce ne sont pas les métropoles comme Paris, Lyon ou Bordeaux qui offrent les meilleures rentabilités locatives. Bien au contraire. Ces villes attirent les acheteurs, mais les prix de l'immobilier y sont souvent trop élevés pour garantir un bon cash-flow. À l’inverse, certaines villes secondaires ou moyennes offrent de très bons rendements, parfois supérieurs à 8 %.

Voici quelques exemples concrets :

·       Saint-Étienne : une des villes les plus rentables de France. Prix moyen au m² aux alentours de 1 179 euros, forte demande étudiante ; (sources : meilleursagents)

·       Mulhouse : une ville industrielle en pleine reconversion. Très bon potentiel locatif avec des loyers stables ;

·       Limoges : ville étudiante et administrative, idéale pour la location meublée à petits budgets ;

·       Perpignan, Le Mans, Béziers ou Roubaix sont aussi à surveiller pour ceux qui cherchent un bon rendement.

Ces villes ne font pas rêver au premier abord, mais elles attirent de nombreux locataires, étudiants, familles ou jeunes actifs. Et c’est là que se joue la rentabilité : dans la réalité du marché locatif, pas dans l’émotion.

L’attractivité locative, un critère clé

Ne vous fiez pas uniquement aux statistiques de prix. Ce qui compte, c’est la demande réelle en location. Une ville peut être bon marché mais peu dynamique, avec une vacance locative forte. D’autres, au contraire, offrent une demande soutenue grâce à la présence d’universités, des bassins d’emploi importants, des projets urbains et de rénovation… Vous devez donc analyser l’attractivité locative : est-ce que les gens veulent louer ici ? Pour combien de temps ? À quel prix ? Un quartier mal desservi, mal fréquenté ou trop excentré peut nuire à votre rentabilité même si le logement semble attractif sur le papier.

Une calculatrice, des billets et pièces en euros, un stylo et un graphique financier illustrent le calcul de la rentabilité d'un investissement locatif.

Comment analyser un marché immobilier local ?

Avant tout achat, vous devez étudier le marché local. Voici quelques outils et réflexes à adopter :

·       Observez les annonces, les loyers pratiqués, les biens en vente ;

·       Analysez les prix au m² par quartier ;

·       Étudiez la demande des locataires ;

·       Repérez les transports, les écoles, les pôles économiques.

Allez sur le terrain si possible, parlez aux commerçants, observez les immeubles, l’état du quartier. Votre but est de savoir si le projet d’achat immobilier locatif est viable. Est-ce qu’un locataire voudra habiter ce logement ? Est-ce que vous pourrez louer rapidement et au bon prix ? Est-ce que la demande est pérenne ?

Se former pour faire les bons choix de ville

Trouver la bonne ville pour investir ne s’improvise pas. Cela demande une méthode, des outils, de l’expérience. Une formation adaptée à l’investissement locatif vous permettra d’apprendre à évaluer un rendement locatif et à sélectionner les villes rentables. Elle vous aide également à anticiper les risques du marché et à bâtir un projet solide. C’est cette compétence qui fait la différence entre les investisseurs qui réussissent et ceux qui abandonnent après leur premier bien.

Étudier la rentabilité locative avant chaque achat immobilier

Avant chaque achat, vous devez évaluer précisément la rentabilité locative de votre futur logement. Beaucoup de débutants achètent sans avoir fait de simulation chiffrée. Résultat : un investissement immobilier peu rentable, voire un projet locatif déficitaire. Étudier la rentabilité, c’est la base pour acheter pour louer rentable. Vous devez absolument maîtriser les calculs, connaître vos charges, anticiper les risques… et valider que ce bien vous générera réellement des revenus locatifs.

Comprendre les trois niveaux de rentabilité

Il existe trois indicateurs essentiels à connaître pour évaluer un rendement immobilier : la rentabilité brute, la rentabilité nette et la rentabilité nette-nette ou nette d'impôt.

La rentabilité brute

C’est le calcul le plus simple. Il consiste à diviser les loyers annuels par le prix d’achat du bien (hors frais de notaire). Exemple : un appartement acheté 100 000 euros et loué 600 euros/mois génère 7,2 % de rentabilité brute (600 x 12 ÷ 100 000).

La rentabilité nette

Elle prend en compte les charges non récupérables comme l’assurance, la taxe foncière, la gestion… Elle reflète mieux la réalité de votre investissement locatif.

La rentabilité nette-nette (ou nette d'impôt)

C’est la plus précise. Elle intègre la fiscalité, c’est-à-dire l’impact des impôts sur vos loyers perçus. Elle varie selon le régime fiscal, le montant des charges, les amortissements dans le cas d’une location meublée, par exemple.

Maîtriser ces trois calculs nécessite de comparer plusieurs biens, dans différentes villes, avec différentes stratégies de location. C’est ainsi que vous identifierez les meilleures opportunités d’achat immobilier locatif.

Prenons un exemple concret pour illustrer la démarche. Imaginons que vous achetez un appartement à 100 000 euros dans une ville moyenne comme Limoges ou Le Mans. Vous louez ce bien à 600 euros par mois, soit 7 200 euros de loyers annuels. Voici comment les calculs se présentent :

Rentabilité brute : 7 200 euros ÷ 100 000 euros = 7,2 %

Supposons 1 200 euros de charges annuelles (taxe foncière, charges de copropriété, assurance, etc.).

Rentabilité nette = (7 200 euros – 1 200 euros) ÷ 100 000 euros = 6 %

Enfin, si vous êtes imposé à 30 % et déclarez vos revenus locatifs au régime réel, votre rentabilité nette-nette pourra descendre à 4–5 %, voire moins si vous n’optimisez pas la fiscalité.

Ce simple exemple montre l'importance de faire une simulation complète avant tout achat immobilier locatif. Un bien peut sembler rentable sur le papier, mais s’avérer bien moins intéressant après analyse.

Prendre en compte toutes les charges et risques

N’oubliez jamais les charges réelles liées à la gestion d’un logement. Parmi les principales dépenses à intégrer dans votre simulation :

·       Taxe foncière ;

·       Assurance propriétaire non occupant (PNO) ;

·       Charges de copropriété non récupérables ;

·       Frais de gestion si vous déléguez à une agence ;

·       Entretien, travaux éventuels ;

·       Vacance locative : prévoyez 1 ou 2 mois sans loyer par an en moyenne.

Ces éléments peuvent grignoter une part importante de votre rentabilité locative. Mieux vaut ainsi les anticiper que les subir.

L’analyse de la rentabilité locative : une compétence à développer

Savoir analyser la rentabilité locative d’un bien est une compétence stratégique. Ce n’est pas un bonus, c’est une condition de réussite. Plus vous serez rigoureux dans vos calculs, plus vous ferez des achats rentables. Mais cette compétence ne tombe pas du ciel. Elle s’apprend, étape par étape. C’est exactement ce que nous vous enseignons dans notre formation dédiée à l’investissement immobilier. Vous y découvrez :

·       Comment utiliser des simulateurs efficaces ;

·       Comment détecter les erreurs de calcul ;

·       Comment choisir le bon type de location (meublée, colocation, courte durée…) ;

·       Comment optimiser votre projet pour générer des revenus réels et durables.

Nous vous aidons à structurer votre stratégie, à éviter les pièges classiques, à choisir des biens avec un vrai potentiel de rendement. Pas de théorie abstraite : uniquement du concret, des chiffres, des cas pratiques.

Identifier les meilleurs logements pour un bon rendement

Pour acheter pour louer rentable, il ne suffit pas de trouver une bonne ville ou de bien calculer la rentabilité locative. Encore faut-il choisir le logement qui offrira le meilleur rendement selon votre projet immobilier. Tous les biens ne se valent pas : certains se louent mieux, plus cher, plus vite, avec moins de risques. D’autres sont à fuir, car ils grèvent la rentabilité avec des frais cachés ou une demande locative faible.

Studio, T2, colocation ou immeuble de rapport ?

Le type de logement influence directement la rentabilité locative. Voici les grandes options à considérer :

·       Studio : idéal dans les villes étudiantes ou dynamiques. Faible prix d’achat, forte demande, rotation rapide. Bonne rentabilité brute, mais risque de vacance si mal situé ;

·       T2 : très recherché par les jeunes actifs ou les couples. Meilleur équilibre entre loyer, prix et stabilité. Un excellent choix dans de nombreuses villes secondaires ;

·       Colocation (T3 ou T4) : stratégie très rentable, surtout dans les villes universitaires. Meilleure optimisation des loyers. Attention à la gestion, plus complexe ;

·       Immeuble de rapport : plusieurs logements dans un seul bâtiment. Rentabilité souvent supérieure à 8 %. Bonne stratégie pour générer des revenus locatifs conséquents, mais demande un plus gros investissement et de la gestion locative solide.

Le bon type de bien dépend aussi de votre budget, de votre fiscalité, de votre niveau d’expérience et du temps que vous pouvez consacrer à la gestion.

Maison miniature, pièces empilées en croissance sur graphiques financiers : image illustrant la rentabilité et l’analyse d’un investissement immobilier.

Neuf ou ancien : que faut-il privilégier ?

Le choix entre immobilier neuf et ancien impacte fortement votre rentabilité. L’ancien offre généralement des prix au m² plus bas, ce qui améliore la rentabilité brute. Il permet aussi de négocier plus facilement, d’avoir du cachet et de cibler des villes rentables. Son inconvénient ? Il faut souvent prévoir des travaux, donc bien estimer le coût total de votre achat immobilier.

Le neuf, quant à lui, est plus cher à l’achat, mais propose des frais de notaire réduits et des garanties constructeur. Il est aussi moins énergivore, car il bénéficie souvent d’un DPE A ou B, ce qui séduit de plus en plus de locataires. Son inconvénient ? Prix élevés, donc rendement locatif souvent plus bas. Dans tous les cas, comparez toujours le ratio prix/loyer entre deux biens équivalents avant d’acheter.

Meublé ou vide : un choix stratégique

Faut-il opter pour la location meublée ou vide ? Le choix a un impact direct sur votre rentabilité, votre fiscalité, et la gestion de votre location.

La location meublée : plus rentable, mais plus exigeante

Louer en meublé permet généralement d’augmenter vos loyers de 10 à 20 % par rapport à une location vide. Vous pouvez aussi profiter du régime fiscal LMNP, très avantageux grâce aux amortissements et aux charges déductibles. C’est une excellente option pour maximiser votre rendement locatif.

Ce type de location séduit particulièrement les étudiants, les jeunes actifs ou les personnes en mobilité professionnelle. En contrepartie, vous devez prévoir un ameublement complet, gérer une rotation plus fréquente des locataires, et être plus réactif dans la gestion.

La location vide : plus stable, mais souvent moins rentable

Opter pour une location vide implique moins de contraintes. Les baux sont plus longs, 3 ans minimum, ce qui assure une stabilité locative appréciable. Les familles, couples stables ou retraités sont souvent les profils visés. Cependant, les loyers pratiqués sont en général plus faibles. Et sur le plan fiscal, vous bénéficiez de moins d’avantages, sauf si vous optez pour le régime réel et que vos charges sont élevées.

Note : il n’y a pas de bonne ou de mauvaise formule : tout dépend du profil des locataires dans la ville où vous investissez et de vos objectifs à long terme. Dans une ville universitaire, le meublé s’impose. Dans une ville résidentielle, le vide peut offrir plus de tranquillité. L’essentiel, c’est d’adapter votre stratégie de location au marché local pour obtenir une rentabilité durable et des revenus réguliers.

Choisir le bon mode de gestion locative : levier pour sécuriser votre rentabilité

Acheter pour louer rentable ne s’arrête pas à l’achat immobilier, au prix ou au bon rendement locatif. Une fois votre logement mis en location, une nouvelle étape commence : la gestion locative. Et cette étape peut faire toute la différence entre un investissement rentable et un cauchemar administratif. Bien gérer, c’est sécuriser vos loyers, éviter les mauvaises surprises, et maximiser vos revenus. Il existe deux grandes options : gérer vous-même ou déléguer à un professionnel. Chacune a ses avantages… et ses limites.

Gérer soi-même : plus de contrôle, plus de rentabilité

La gestion en direct vous permet de garder la main sur toutes les étapes : mise en location, sélection du locataire, encaissement des loyers, suivi des réparations, relances… Ses avantages ? Vous économisez les frais d’agence, qui peuvent représenter 5 à 10 % des loyers. Vous êtes au plus près de votre projet immobilier. Vous pouvez mieux optimiser votre rendement. Mais cela demande du temps, de l'organisation et des connaissances juridiques.

La gestion déléguée : plus simple, mais plus chère

Vous pouvez aussi confier votre logement à une agence de gestion locative. Cela vous décharge de toutes les démarches, comme la sélection du locataire, la réalisation des états des lieux, les réparations… Ses atouts ? Tranquillité d’esprit, professionnels expérimentés, disponibilité même à distance. Cette option est donc plus pratique si le bien est dans une autre ville.

Mais attention : ces services ont un prix, qui vient rogner votre rentabilité. De plus, toutes les agences ne se valent pas. Une mauvaise gestion peut entraîner des vacances locatives, des retards de loyers ou une mauvaise sélection des locataires.

Quoi qu’il en soit, peu importe le mode de gestion choisi, il est conseillé d’anticiper les risques. Parmi eux :

·       Les impayés de loyers, qui peuvent bloquer votre cash-flow ;

·       Les dégradations, qui grèvent vos revenus locatifs ;

·       Les litiges juridiques, qui peuvent être longs et coûteux.

Pour cela, pensez à demander des garanties solides, à souscrire à une assurance loyers impayés et à mettre en place des procédures claires dès le départ. Une bonne gestion, c’est aussi une relation saine avec le locataire. Plus vous êtes clair, réactif et professionnel, plus votre location est stable et rentable.

La rentabilité ne s’improvise pas, elle se construit

Acheter pour louer rentable, ce n’est pas une affaire de chance, mais de méthode. Chaque décision compte : la ville, le type de bien, le mode de location, la gestion… Ce sont ces choix stratégiques qui font la différence entre un investissement qui rapporte et un projet qui stagne.

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